J'ai couché avec plus de 1000 personnes AMA

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Dans un Eroge, je présume ? :V

Donc tu tiens un livret pour les compter ?

Plus sérieusement, la méthode de calcul m'intéresse, est-ce que c'est un "environ" ou tu as vraiment un nombre ?

Personnellement, je suis curieux concernant la pire anecdote qui a pu arriver et qui peut être racontée

Hello, j'aimerai bien savoir comment parce que ça fait sacrément beaucoup 1000 quand même et surtout dans quel contexte

Vois-tu ce "compte" comme un accomplissement ?

"Coucher avec une personne" pour toi, c'est quoi ?

Hello, j'aimerai bien savoir comment parce que ça fait sacrément beaucoup 1000 quand même et surtout dans quel contexte

Excellente question SwissTaystee. Je pense que c’est important de commencer par la contextualisation.


Je couche avec des hommes exclusivement (à deux/trois exceptions près) depuis mes 16-17 ans. J’utilise des applications & sites Internet selon le type d’activité sexuelle que je désire avoir. C’est rapide. On s’échange des messages, des photos, ce qu’on aime sexuellement, et on se donne rendez-vous. Je me lasse vite, raison pour laquelle je multiplie les expériences plutôt qu’être régulier avec la même personne, et donc c’est la raison pour laquelle j’ai atteint les 1000 partenaires.


Je pense que je suis addict au sexe, au flirt, à ce que j’appelle “la chasse”, mais d’un côté, je considère que je ne souffre pas d’une addiction. En effet, je suis capable de me contrôler, de ne pas flirter avec certaines personnes, et je peux passer une semaine sans aucun rapport sexuel quelconque (imaginer l’angoisse des IRLs sinon).

Dans un Eroge, je présume ? :V

Salut Lone Jackal, je n'ai pas encore eu le loisir de jouer à un Eroge, mais ravi d'avoir appris ce terme ! Peut-être que l’expérience est tout aussi excitante.

Donc tu tiens un livret pour les compter ?


Plus sérieusement, la méthode de calcul m'intéresse, est-ce que c'est un "environ" ou tu as vraiment un nombre ?

Pour la première question, j’ai d’abord tenu un petit mémo sur mon téléphone, qui s’est transformé en bloc-note que j’actualisais sur mon ordinateur, mais j’avais deux fichiers, un sur l’ordinateur fixe, puis un sur le portable. En réalité, ce petit fichier, qui se contentait du nom de la personne ou d’une anecdote à défaut de connaître la première information a rapidement été négligé, mais je sais aujourd’hui que j’ai dépassé le millier de partenaire sexuel, j’ai choisi 1000 pour l’aspect symbolique que le nombre représentait.


Il y a plusieurs indicateurs. Déjà en première année de faculté je savais avoir dépassé les 200 grâce à mes blocs-notes, ensuite, ma fréquence de nouveaux partenaires a augmenté avec les années, donc je pense avoir atteint ce chiffre. Par ailleurs, je m’efforce de réaliser un test de dépistage tout les 10 nouveaux partenaires, et je peux vous assurer que j’en ai fait des tests de dépistage. C’est important. C’est même essentiel quand on est sexuellement très actif, même si vous vous protégez avec un préservatif.


Je n’ai donc pas de nombre précis, mais je suis certain d’avoir passé ce jalon des “1000”. La seule chose que je compte encore, ce sont les nationalités. Cela me fait rire de me dire qu’un jour, j’aurai peut-être couché avec une personne de chaque nationalité.

Personnellement, je suis curieux concernant la pire anecdote qui a pu arriver et qui peut être racontée

Merci Gerik pour ta question.


Contrairement à ce qu’on pourrait croire, les “accidents” sont courants, et des choses qui pourraient paraître “dégueulasse” ne me choquent plus (accidents, saignement pendant la pénétration etc).


Je pense que l’un des moments qui m’a le plus choqué, parmi ces centaines d’expériences, c’était un plan avec un inconnu rencontré sur la célèbre application gay. Pendant qu’on faisait les préliminaires chez lui, le gars m’a proposé de faire venir un de ces potes, et dans le feu de l’action, j’ai accepté. Le troisième est venu, mais a couché seulement avec moi, et à la fin de notre affaire, j’ai vu le premier gars payer son “pote” avec quelques billets. Il avait fait venir un prostitué pour “mon plaisir”. J’étais assez énervé et j’ai eu l’impression que tout le plaisir que j’avais pris avec le troisième était factice. Il faut se mettre dans l’esprit que je prends plaisir en donnant du plaisir - qu’importe mon rôle dans l’acte sexuel - donc savoir que j’ai été potentiellement l’objet du labeur d’un travailleur du sexe, à son mon insu, ça me dérange.


Je déteste faire du kink-shaming, c’est-à-dire ridiculiser les penchants sexuels des autres, mais certains partenaires ont été insistants pour que je les aide à assouvir leurs fantasmes : je me suis donc retrouvé avec un gars qui voulait à tout prix lécher les semelles de mes chaussures alors que j’avais marché toute la journée avec, ce qui m’a rendu mal à l’aise car je trouvais ça vraiment pas très hygiénique. Vous imaginez aussi ce que certains peuvent vous demander.


Aussi, quelqu’un a tenté de filmer notre acte sexuel à mon insu. Horrible aussi d’une certaine manière.


PS : n’utilisez pas des œufs comme lubrifiants.

Vois-tu ce "compte" comme un accomplissement ?


"Coucher avec une personne" pour toi, c'est quoi ?

Merci Fenrill de m’aider à définir les termes du sujet. Pour moi, coucher avec une personne, c’est avoir une interaction sexuelle dans le but d’atteindre la jouissance et/ou satisfaction sexuelle d’un partenaire au moins. Dans la réalité. Je ne compte pas ce qui est virtuel donc. Cela reste de la masturbation.


Je ne vois pas particulièrement ce compte comme un accomplissement. Je comprends pourquoi tu me demandes cela. On pourrait croire que j’ai proposé d’ouvrir ce sujet pour fanfaronner, mais en fait, je voulais montrer que ce n’est pas une honte d’avoir une vie sexuelle débridée et très active. Il y a d’autres choses que j’espère avoir la chance de mentionner au fil des questions. Je veux notamment sensibiliser les gens à la profondeur et à la richesse des expériences sexuelles, sans mauvais jeu de mot. J’en ai vu des choses, et malgré la répétitivité, j’arrive toujours à découvrir de nouveaux plaisirs, le sexe est une véritable forme d’art que je veux vous encourager à explorer. D’un autre côté, à mesure que j’apprivoise cet art, je découvre une tendance à l’extrêmisation de mes penchants, à la prise de risque, et à l’addiction comme je l’ai mentionné, donc tout n’est pas rose, et je veux inviter les gens à expérimenter davantage sexuellement sans forcément coucher avec 1000 personnes. Aucune honte à s’envoyer en l’air pour tester un truc, aucune honte à avoir un sexfriend, aucune honte à se découvrir un penchant pour telle pour telle partie du corps, pour telle ou telle pratique : c’est le message que je veux faire passer.


J’aurais aimé croire que coucher avec plus de 1000 personnes est une preuve incontestable de mon charme et de mon sex-appeal, mais nous savons tous les deux que les humains sont très facilement dans le besoin. Après tout, le sexe c’est un besoin à la base, non ?

Hello !

En ayant une vie sexuelle si active, n'as-tu pas peur du risque d'attraper des MST/IST ? Quel est ton rapport à ce risque ?

Tu as déjà dit que tu fais un dépistage tous les 10 partenaires, donc tu as déjà partiellement répondu, mais le risque 0 n'existant pas et de nombreuses IST s'attrapant juste avec du sexe oral (plus difficile à protéger), est-ce quelque chose que tu gardes dans un coin de ta tête ou un risque dont tu t'accommodes facilement ?

Merci !

Je suis le post de Silvère avec ma question : pas trop crevé après toutes ces aventures?
Le sexe est considéré comme l'activité physique la plus difficile d'après certaines études, j'imagine pas la récupération et l'énergie qu'il faut !

Bonjour,

Sujet taboo, 18 et plus pour commencer. Mais merci de parler ouvertement et facilement de ta vie sexuelle

Tu as déjà répondu à certaines de mes questions comme ta relation avec la sexualité et d'une possible dépendance.

Compte tu continuer à multiplier les conquetes dans le futur? ou tu penses diminuer?

Qu'en est-il de tes critères? Couche tu avec "nimporte qui?" Age, ethnie, par exemple. Ca t'arrive d'avoir la "honte post-coit"? si oui fréquemment?

Socialement, en parle tu ouvertement a des proches? tu gardes le tout pour toi?.

Heya, merci pour ces réponses. Je pensais que c'était une blague au début mais visiblement ça ne l'était pas

Et c'est cool de voir quelqu'un parler de sa sexualité sans tabou et sans tomber dans le vulgaire !

Ceci étant dit, ma prochaine question va être un peu plus sérieuse que la première : tu parles essentiellement du fait d'avoir rencontré tes partenaires sur une appli, mais es tu déjà rentré dans un club échangiste/libertin pour avoir d'autres expériences ou rencontrer d'autres partenaires ? Ou encore d'autres lieux qui se prêtent à ce genre d'activité comme la baie des cochons au Cap-d'Agde ?

Comme tu le disais à la fin de ta première série de réponses, il y a l'aspect sexuel qui te réunit avec ces hommes, mais parfois les rencontres sont enrichissantes aussi à d'autres niveaux. J'imagine qu'il y a parmi ces ~1000 relations une majorité de rencontres d'une nuit, mais aussi parfois certaines un peu plus régulières ? Si oui, t'es-tu déjà attaché à certains partenaires au-delà de cet aspect lubrique, sur un plan amoureux, ou arrives-tu bien à compartimenter et faire la part des choses ? Est-ce difficile ? Restes-tu ami avec certains ?

Hello, je me posais quelques questions en lisant tes échanges

Tout d'abord, comment est-ce que cette activité t'est "venue" ? Je me dis que dans certains environnements ou contextes cela peut être quelque chose de mal vue ou assez tabou de multiplier les relations sexuelles, dans laquelle il peut donc être difficile de se lancer. Est-ce que tu penses avoir eu un genre d'élément déclencheur qui t'a d'abord incité à commencer puis à continuer ? Penses-tu que le milieu dans lequel tu as grandi a contribué à prendre plaisir dans ce que tu fais, avec par exemple un entourage ouvert d'esprit, etc... ?

Je rebondis également sur la question d'Ornitho-max, ton entourage est-il conscient de tes activités, et si oui est-ce que tes proches voient cela comme une mauvaise chose, ou cela n'a tout simplement aucun impact ?
Tu dis te lasser très vite et être accro au flirt, envisages-tu un jour de te ne rester qu'avec un seul partenaire, dans un futur plus ou moins proche ?

Et dernière chose, dans quelle mesure la crise sanitaire a-t-elle impacté ton activité ?

En ayant une vie sexuelle si active, n'as-tu pas peur du risque d'attraper des MST/IST ? Quel est ton rapport à ce risque ?

Merci SilvR.

Il y a un risque, mais je fais au mieux pour éviter les répercussions graves. Je me fais tester, je me protège (sauf pour le sexe oral), et en continuant ainsi, je suis certain que, dans le pire des cas, je peux écopper d’une maladie qui sera traitée rapidement puisque je serai aussi rapidement dépisté. Les véritables MST conséquentes s’attrapent via pénétration non protégée, mais je sais qu’il y a des exceptions. D’ailleurs, beaucoup d’homosexuels ont recours à la PrEP pour minimiser ce risque.

Dans la vie, nous sommes constamment en danger, et chacun a plus ou moins un comportement autodestructeur : cigarette, alcool, malbouffe, manque d’activité physique etc… Chacun prend des risques à sa manière, tant de choses nous mettent en danger tous les jours, même prendre le volant (sûrement plus qu’un rapport sexuel), et plus généralement, l’insatisfaction peut aussi contribuer au malheur d’un individu et à diminuer sa longévité. Comme dirait l’album d’une célèbre chanteuse pop alternative : nous sommes nés pour mourir, alors il n’y a pas de mal à prendre un risque, tout dans la vie peut nous mettre à risque.

Est-ce quelque chose que tu gardes dans un coin de ta tête ou un risque dont tu t'accommodes facilement ?

Certes on peut attraper la syphilis ou la chlamydia avec un rapport oral, mais on peut traiter cela rapidement. Le risque n’est pas plus élevé que prendre le métro et contracter la coronavirus, une pneumonie, ou je ne sais quoi. L’essentiel est de se dépister pour pouvoir prendre les mesures nécessaires pour soi et les autres en cas de pépin.

Pas trop crevé après toutes ces aventures?

Merci Shunkeo pour la question. Comme pour tout, j’ai des périodes durant lesquelles je suis lassé. Cependant, je ne suis pas crevé, mais je remarque qu’il est de plus en plus difficile de satisfaire ma soif de nouveaux plaisirs et de nouvelles expériences. Je compense en initiant d’autres à mes pratiques.

Le sexe est considéré comme l'activité physique la plus difficile...

Et pourtant, j’ai eu des rapports très relaxants où je n’ai pas eu besoin de bouger le moindre orteil ! Le sexe se pratique de bien des manières, plus ou moins fatigantes.

Compte tu continuer à multiplier les conquetes dans le futur? ou tu penses diminuer?

Merci Ornitho-Max pour la question. Mon nombre de conquêtes dépendra de mon temps libre, et plus le temps passe, moins j’en ai. Je pense donc que ce nombre cessera de gonfler aussi rapidement.

Qu'en est-il de tes critères? Couche tu avec "nimporte qui?" Age, ethnie, par exemple. Ca t'arrive d'avoir la "honte post-coit"? si oui fréquemment?

Je suis très peu regardant sur l'apparence. Ce qui compte pour moi, ce sont les préférences sexuelles, les pratiques, et l’expérience, aussi le fameux feeling. J’ai couché avec toutes les couleurs, toutes les ethnies, tous les âges, tous les types de corps. Cela peut m’arriver d’avoir un sentiment de honte après l'acte, c'était courant surtout quand j’ai commencé le BDSM, mais c’est la raison pour laquelle il est important de pratiquer l’aftercare et aussi d'échanger sur le sexe, pour débrider et éviter la honte que l'on s'inflige à soi-même.

Socialement, en parle tu ouvertement a des proches? tu gardes le tout pour toi?

Mes amis le savent, mais pas tous, seulement ceux proches, et ma famille n’a pas besoin de le savoir, ahaha. Mon frère le sait néanmoins. J'essaie de ne pas trop en parler pour éviter d'importuner mon entourage, mais j'aime bien provoquer de temps en temps...

Je réponds à la suite prochainement.

Plus actif ou passif ?

Mais es tu déjà rentré dans un club échangiste/libertin pour avoir d'autres expériences ou rencontrer d'autres partenaires ?

Re Lone !

J’ai fréquenté occasionnellement un sauna gay et un donjon SM à Tokyo. Néanmoins, je n’y suis jamais allé seul, toujours avec un partenaire. Aller dans ce type d’établissement était surtout un substitut à défaut d’avoir un endroit où coucher ensemble… ou l’équipement nécessaire.

Si la question concerne le sexe à plusieurs, j’en ai déjà fait, mais c’est finalement assez rare. Je préfère me focaliser sur le plaisir d’un partenaire à la fois, j’ai beaucoup de mal avec plusieurs partenaires, surtout si ce sont des inconnus.

J'imagine qu'il y a parmi ces ~1000 relations une majorité de rencontres d'une nuit, mais aussi parfois certaines un peu plus régulières ? Si oui, t'es-tu déjà attaché à certains partenaires au-delà de cet aspect lubrique, sur un plan amoureux, ou arrives-tu bien à compartimenter et faire la part des choses ? Est-ce difficile ? Restes-tu ami avec certains ?

Salut Tip' !

Il m’est arrivé que des rencontres d’une nuit deviennent des amis, des sexfriends, et même des amis proches avec qui je ne couche plus aujourd’hui. Je pense notamment à deux trois personnes avec qui j’entretiens aujourd’hui un lien cordial. Nous allons au restaurant, au cinéma, nous faisons des ballades, mais nous ne couchons plus ensemble. Pour quelle raison ? Je ne sais pas.

Il m’est arrivé parfois d’avoir une excellente première rencontre, de vouloir apprendre à connaître la personne un peu plus, sans que cela soit réciproque, donc je m’attache d’une certaine manière mais je me détache rapidement. Il est extrêmement rare que des sentiments se mêlent car je ne méprends pas le sexe pour un acte sentimental.. Je peux avoir un crush, mais ce sentiment s’évapore relativement en quelques jours, surtout si je n’ai pas d’intérêt ou de considération en retour malgré des tentatives.

Quant à la question sur la difficulté, je dirais que les aventures à répétition ont entraîné mon aptitude à faire la part des choses. Je suis un éternel romantique, mais finalement, je pense que j'ai toujours eu tendance à m'attacher de manière superficielle sans vraiment m'attacher. C'est facile pour moi maintenant.

PS : j'espère que je sonne pas trop d4rk

Est-ce que tu penses avoir eu un genre d'élément déclencheur qui t'a d'abord incité à commencer puis à continuer ?

Ma première expérience a été l’élément déclencheur. On entend tous les jours parler de sexe et je mourrais d’envie d’essayer. Je suis allé en boîte et j’ai couché. Je voulais juste coucher avec n’importe qui, n’importe comment, avoir ce “crash test” pour être plus confiant et doué quand je trouverais quelqu’un qui me plaît plus sérieusement. Après avoir fait mes premiers pas, la littérature et la pornographie ont entretenu ma curiosité, et je me suis mis en tête d’essayer de nouvelles choses.

Penses-tu que le milieu dans lequel tu as grandi a contribué à prendre plaisir dans ce que tu fais, avec par exemple un entourage ouvert d'esprit, etc... ?

Merci Diplo' pour ces questions.

C'est assez freudien comme question, et je ne pourrais formuler qu'une hypothèse en guise de réponse. Je ne pense pas que ma famille ou un entourage "ouvert d'esprit" soit la raison pour laquelle j'ai développé ce penchant pour le sexe. Je pense qu'avoir conscience de mon homosexualité et de mes paraphilies très jeune m'a rendu curieux : pourquoi je préfère ça alors que les autres n'aiment pas ? Qu'est-ce que j'ai fait pour aimer ceci plutôt que cela ? Ces questions trottaient dans ma tête, alors je me suis renseigné sur le sexe, les déviances, j'ai lu Freud avec grande attention, et le fait d'avoir une attirance inassouvie et rare est aussi quelqu'un chose qui m'a obsédé, j'y pensais sans cesse, je fréquentais des forums et d'autres personnes comme moi etc... Au final, je pense que tout cela m'a naturellement conditionné à être très libéré sexuellement. Quand on a des désirs qui diffèrent, la seule chose à faire est de l'assumer dans la limite du respect d'autrui bien entendu. Et on ne peut pas passer par la case "assouvissement du fantasme" sans expérience et passer par le sexe "vanille", j'ai donc naturellement accéléré le processus, ahah.

Tu dis te lasser très vite et être accro au flirt, envisages-tu un jour de te ne rester qu'avec un seul partenaire, dans un futur plus ou moins proche ?

Je fais une claire différence entre l’amour et le sexe. J’envisage n’avoir qu’un seul partenaire, mais ne pas m’interdire de coucher avec d’autres personnes. Je considère que personne ne pourra me satisfaire sexuellement à 100%. Pareillement, je n’ai pas la prétention de satisfaire quiconque à 100%. Pour cette raison, j’aimerai inconditionnellement mon partenaire qu’importe avec qui il couche, du moment qu’il revient dans [b]mon lit|/b] le soir avec moi. Et figure-toi que j’ai toujours voulu avoir un seul amoureux, mais jamais un seul partenaire sexuel. C’est inconcevable pour moi. Le monde est trop riche pour se priver de tous ces plaisirs. Néanmoins, par amour, je pourrais faire des sacrifices ?

Plus généralement, c’est naturel pour moi de préférer une relation ouverte, je n’ai pas la prétention de valoir mieux que toutes les personnes sur Terre, et je n’ai pas le potentiel de satisfaire mon partenaire sexuellement à 100%. Déjà simplement parce que je suis qui je suis, un homme, il y a des choses que je ne pratique pas, et si mon partenaire veut coucher avec une femme, ou pratiquer quelque chose que je refuse, alors j’accepterai qu’il expérimente ailleurs.

Et dernière chose, dans quelle mesure la crise sanitaire a-t-elle impacté ton activité ?

J’étais au Japon pendant la première crise sanitaire.

A ce moment de ma vie, comme j’étais à l’étranger, j’étais très occupé, non seulement par les cours, mais aussi par mon travail, et par ailleurs, j’avais une relation plus ou moins platonique avec un ami. Indépendamment de la crise, je n’avais pas vraiment le temps de chercher des partenaires durant cette période de l’année. A mon retour en France, tout le monde ignorait les limitations liées au couvre-feu en ville, je couchais donc avec des gens de façon fréquente, et je me faisais dépister du coronavirus régulièrement. Je ne pense pas que la covid-19 ait impacté ma vie sexuelle. Néanmoins, cette crise a définitivement impacté ma vie en provoquant mon licenciement, et donc ma rencontre avec quelqu’un qui aura bouleversé mon quotidien au Japon, ahah.

De manière indirecte, la crise sanitaire a tout de même impacté mon activité. En même temps, cette crise a impacté la vie de chacun...

J'espère avoir répondu aux questions, désolé du retard et merci de votre intérêt.

Lilliwyt a écrit:Plus actif ou passif ?

Ahaha Lilliwyt, Je suis versatile, et plus encore même ! Les relations sexuelles ne se limitent pas à cette dualité un peu trop vanille à mon goût